L’Homme-dé, de Luke Rhinehart

Le confinement a eu quelques bons côtés. Par exemple celui de se retrouver en famille autour d’une table pour un jeu dit de société, à une période où le lien social avançait masqué.

Ce jour-là nous jouions au « 10.000 », un jeu de dés, donc de hasard. Le hasard justement a voulu qu’un dé s’immobilise sur le plateau de feutre vert sur une de ses pointes. Je ne suis pas certaine que cela méritait une photo, encore que.

Mais la bizarrerie de ce dé jouant les ballerines m’a rappelé le roman de Luke Rhinehart paru en 1971. Le héros est psychiatre, marié, père de deux enfants. Tout lui sourit mais il y a un hic. Il s’ennuie. Suffisamment pour confier le cours de sa vie aux dés. Avant toute prise de décision, il attribue une option à chaque face du dé puis le lance. La seule règle est de ne jamais déroger au résultat. Comme le psychiatre ne s’est fixé aucune limite, le jeu peut se révéler heureux ou odieux.

Pour revenir à mon (i)dé(e) de départ, je me suis posé la question : « Qu’aurait fait le psychiatre dans cette situation où le dé ne décide de rien ?  » On peut espérer qu’il aurait retrouvé son libre arbitre.

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